Ces derniers mois, la coqueluche à Taiwan a connu une hausse significative, atteignant un niveau record depuis dix ans. Selon le CDC (Centers for Disease Control), 35 cas ont été recensés depuis le début de l’année, dont 17 la semaine dernière seulement. Une situation qui m’interpelle, d’autant plus que le Japon, destination prisée des Taiwanais, fait face à une épidémie importante.

Dans cet article, je partage avec vous les chiffres clés, les zones touchées et les mesures de prévention à adopter.

Une augmentation alarmante des cas de coqueluche

Je trouve particulièrement préoccupant que 13 des 35 cas concernent des adolescents (11-18 ans), tandis que les nourrissons représentent 23% des infections. Selon les experts, cette tendance s’explique par l’affaiblissement de l’immunité vaccinale après 5 à 10 ans. Pourtant, les enfants à Taiwan reçoivent normalement cinq doses de vaccin DTaP, ce qui devrait limiter les risques.

Ce qui m’inquiète davantage, c’est que quatre foyers épidémiques ont été identifiés, dont un regroupant neuf cas. Les régions du nord, du centre et du sud de Taiwan sont touchées, avec des transmissions intrafamiliales et même scolaires.

Pourquoi la coqueluche se propage-t-elle actuellement ?

D’après le CDC, le pic saisonnier arrive généralement en juillet-août, ce qui laisse craindre une nouvelle augmentation. Le lien avec le Japon, où plus de 32 000 cas ont été enregistrés, est aussi un facteur clé. Étant donné les nombreux échanges entre les deux pays, une vigilance accrue s’impose.

Cependant, les autorités se veulent rassurantes : un scénario similaire à celui du Japon (plus de 10 000 cas) semble peu probable grâce à la couverture vaccinale élevée.

Les nourrissons, les plus vulnérables

Si les adolescents et adultes présentent souvent des symptômes légers (toux persistante, vomissements), les nourrissons de moins de six mois risquent des complications graves : pneumonie, encéphalopathie… D’où l’importance de consulter rapidement en cas de toux prolongée.

Autres maladies sous surveillance

Outre la coqueluche à Taiwan, le CDC signale cinq cas d’encéphalite japonaise la semaine dernière, tous localisés près de zones à risque (rizières, élevages de porcs). La prévention contre les moustiques est donc cruciale en cette période estivale.

Enfin, un décès dû à l’entérovirus (probablement echovirus 11) a été rapporté chez un nourrisson, rappelant l’importance des mesures d’hygiène dans les crèches et maternités.

Mon avis et conseils pratiques

À mon sens, cette situation appelle à une vigilance collective. Si vous voyagez au Japon, vérifiez votre vaccination contre la coqueluche, surtout si vous avez des nourrissons dans votre entourage. Pour les parents, une consultation médicale rapide en cas de toux suspecte est essentielle.